Pour qu’en famille, vivre l’amour soit une histoire de tous les jours !
Ici, des propositions autour des relations familiales (plus larges que la relation parent-enfant) : avec nos propres parents, avec nos propres frères et soeurs, avec nos beaux-parents, avec nos gendres et belles-filles, avec les enfants de notre conjoint dans une famille recomposée…
L'histoire d'une famille en crise...
Manon (57 ans), Anne (55 ans) et Raphaël (51 ans) ont perdu leur père il y a quelques années. Aujourd’hui, leur mère habite seule chez elle et montre des troubles de la mémoire de plus en plus nombreux.
Manon habite à 30 kilomètres et vient souvent rendre des petits services à sa mère : les courses, le ménage, les rendez-vous médicaux. Elle est fatiguée, parce que cela lui demande beaucoup de temps et d’énergie, en plus de son travail et sa vie de couple. Elle est très en colère contre son frère et trouve qu’il ne fait rien pour sa mère. L’idée de chercher une maison de retraite lui fait peur : où la chercher ? sa mère sera-t-elle bien traitée ? comment payer les frais avec la retraite de sa mère de 1200 € par mois ?
Anne habite à 300 kilomètres de là et soutient sa mère sur le plan administratif. Elle trouve que sa soeur Manon exagère : quand elle a sa mère au téléphone, elle ne voit aucun problème de mémoire, quelques petits oublis de temps en temps, comme tout le monde… Elle refuse d’entendre parler de maison de retraite spécialisée.
Raphaël est très affecté par la mort de son père, mais n’en a rien montré à ses soeurs. Il n’a plus remis les pieds dans la maison de ses parents depuis le décès de son père, c’est trop douloureux. Il répond de temps en temps à sa mère quand elle l’appelle.
A Noël, Manon, Anne et Raphaël se retrouvent pour les fêtes :
Vers le conflit
Quand Manon aborde le sujet de l’avenir de leur mère, le ton monte vite, chacun se sent accusé, critiqué, jugé. Chacun fait des reproches aux autres : « Tu devrais…, il faut que tu… ». Personne ne prend ses responsabilités : « C’est pas de ma faute si je n’ai pas le temps… si je ne viens pas voir Maman… ».
Manon demande du soutien à ses frères et soeurs, qui refusent de changer les habitudes en place.
Tous repartent déçus, en colère et se jurant de ne plus reparler de sitôt du sujet. Manon est désespérée : comment envisager l’avenir ? Anne trouve que sa soeur dramatise les choses. Raphaël se dit que décidément, se retrouver en famille ne lui apporte que des soucis supplémentaires.
Climat émotionnel : colère, tristesse, découragement
Impact relationnel : négatif
Dissipation d'énergie : maximale
Efficacité : nulle (le problème est toujours le même)
En résumé,
des êtres humains
qui s’opposent.
Vers la communication
Quand Manon aborde le sujet de leur mère, chacun partage à tour de rôle comment il vit la situation : Manon exprime son épuisement, son angoisse pour l’avenir de sa mère. Anne partage sa perplexité quand sa soeur parle d’Alzeimer. Raphaël ne dit pas grand chose.
Chacun reformule ce qu’il a entendu. Au fur et à mesure, les langues se délient, les coeurs s’ouvrent. Anne réussit à dire que cette maladie lui fait horriblement peur. Raphaêl exprime sa tristesse et son envie de se protéger de la peine liée au décès de son père.
La discussion prend du temps : deux heures. Il n’y a pas de solution trouvée de but en blanc, si ce n’est la décision d’un nouveau temps de discussion à trois, dans 15 jours, en visioconférence.
Mais chacun se sent un peu plus léger, rejoint, écouté, voire même un peu compris. Manon repart soulagée d’avoir pu s’exprimer ; un peu d’espoir renaît en elle. Anne a changé de point de vue, elle réalise qu’elle a peut-être minimisé le problème. Raphaël est étonné de voir que partager sa peine lui a fait du bien.
La fratrie se sépare, heureuse de sentir des liens plus forts se tisser, au milieu de ce contexte douloureux.
Climat émotionnel : intensité, puis apaisement
Impact relationnel : positif
Dissipation d'énergie : minimale
Efficacité : en croissance
En résumé,
des êtres humains
qui se posent et de déposent.
Cette qualité relationnelle peut s’apprendre !
Bonne nouvelle n°1 : tout le monde peut l’apprendre !
Bonne nouvelle n°2 : pas besoin d’attendre que les autres changent…
Quand une personne change, la relation change, inévitablement.
Dans quels cas venir en consultation (quelques exemples) :
- parent vieillissant
- lien avec un beau-fils, une belle fille dans une famille recomposée
- maladie
- décès
- maltraitance
- chômage
- fêtes de Noël
- héritage
- gestion commune d’une maison
- renouer le lien après une période de froid
Les premières étapes pour aller vers cette qualité relationnelle :
1 - Reconnaître que j’ai une part de responsabilité, dans ce qui se passe entre ma famille et moi.
Pendant des années, j’ai pensé que m’occuper de mon beau-père vieillissant était compliqué, et que c’était de la faute de la famille de mon mari. Bien que douloureux, c’était assez facile de penser ça, de rejeter sur mes beaux-frères et belles-sœurs la faute de nos tensions. Une autre attitude est de voir que je porte une partie de la responsabilité de ce qui se passe dans la relation avec ma famille. C’est donc de ma responsabilité d’adulte d’apporter du changement, sans attendre qu’il vienne des autres.
2 - Reconnaître que j’ai besoin d’aide, que j’ai besoin d’apprendre.
Demander de l’aide, ça ne veut pas dire être faible, ça veut simplement dire que, jusqu’à présent, je n’ai pas appris, parce que personne ne m’a montré comment vraiment dialoguer. A l’école, nous avons appris beaucoup de connaissances, du contenu, mais peu développé un savoir -être et des compétences relationnelles. Il est donc important de reconnaitre que j’ai besoin d’une éducation pour être en relations !
3 - Contacter un professionnel de la relation
C’est une personne de confiance et compétente, qui pourra m’accompagner pour m’écouter dans les souffrances passées de mon enfance et en guérir, expérimenter un dialogue qui prend chacun en compte, me donner des repères précis sur ce qui gêne ou soutient les échanges et la coopération, m’accompagner pour apprendre à incarner une nouvelle façon d’être en relation.
C’est le service que le Cabinet J’aime Vivre peut vous offrir !
RDV individuel
Vous voulez vous sentir libre de vous exprimer en toute liberté…?
…à propos de ce que vous vivez en dans votre famille ?
Le rendez-vous individuel est fait pour vous !
Intention :
- clarté intérieure
- apaisement
- guérison de vos blessures passées
- ouverture vis à vis de votre enfant
- repères clairs pour dialoguer
Méthode :
- thérapie
- communication
Médiation familiale
Vous et votre famille, vous êtes prêts à venir ensemble ?
Vous souhaitez résoudre rapidement une situation tendue, voire de crise, avec votre famille ?
Vous souhaitez trouver accord mutuel sur un point précis ?
La médiation familiale est faite pour vous !
Intention :
- expression
- écoute mutuelle
- dialogue
- construction d’une solution gagnant-gagnant
Méthode :
- présence de tous les membres de la famille impactés par la situation
- reformulation par le médiateur
Cercle restauratif
Tout comme la médiation familiale…
…à la différence que l’un des membres de la famille ne souhaite pas participer ?
Le cercle restauratif est fait pour vous !
Intention :
- expression
- écoute mutuelle
- dialogue
- construction d’une solution gagnant-gagnant
Méthode :
- Présence des membres de la famille impacts par la situation
- Les absents sont représentés par une chaise vide
- reformulation mutuelle entre les participants